Les recherches, menées jeudi après-midi après l'accident d'un Airbus A320, qui s'est abîmé en mer Méditerranée jeudi au large de Canet-en-Roussillon, dans les Pyrénées-Orientales, avec sept personnes à bord, ont été interrompues vers 23 heures en raison de la nuit et du froid. Elles devaient reprendre ce vendredi matin à l'aube avec l'envoi de nouveau sur place du chasseur de mines Verseau de la Marine nationale avec plusieurs plongeurs à son bord, mais les conditions risquent d'être rendues difficiles en raison d'une houle d'est annoncée sur la zone des recherches.
Deux corps ont été repêchés jeudi soir et cinq personnes étaient toujours portées disparues. Il n'y a "aucun espoir de retrouver des survivants" de l'accident, a annoncé le procureur-adjoint de Perpignan. Jeudi soir, l'enpennage de l'A320 appartenant à Air New Zealand et loué à une compagnie allemande XL Airways Germany flottait à la surface, ont indiqué les gendarmes. La carcasse de l'avion a quant à elle été repérée en mer à 3,5 milles du rivage (environ 7 km). Une zone d'exclusion de la navigation de 5 kilomètres autour du lieu de l'accident a été décidée jusqu'à dimanche.
Vol à très basse altitude
La brigade de gendarmerie aérienne des Pyrénées-Orientales a été chargée jeudi soir des premières enquêtes. Selon un témoignage recueilli vendredi par LCI.fr, l'A320, avant de s'abîmer en mer, a effectué un tour complet au dessus de Perpignan à très basse altitude. "Nous avons la chance de disposer de plusieurs témoignages de plaisanciers qui ont vu l'appareil virer sur son aile puis descendre en piqué vers la mer où il s'est abîmé dans une immense gerbe d'eau. Aucun de ces témoins n'a fait part de la moindre explosion" a par ailleurs déclaré un responsable de la sécurité civile. Selon la préfecture maritime de Toulon, l'accident s'est produit peu avant 17 heures et l'alerte a été donnée par un voilier qui croisait non loin de la ville de Saint-Cyprien.
L'appareil était en cours de révision à l'aéroport de Perpignan par la société EAS Industries, spécialisée dans la maintenance, aéronautique, avant d'être remis à Air New Zealand. Dans un communiqué, Airbus précise que l'A320 était entré en service en 1988 et qu'il avait effectué 7.000 heures de vol. A bord se trouvaient deux membres d'équipage allemands de XL Airways, quatre techniciens néo-zélandais et un membre de l'Aviation civile néo-zélandaise.
1 commentaire:
Est-ce donc possible ! Vu sur le site bien informé en matière d'Aviation AVWeb, suivant les premières constatations, l'accident pourrait être dû aux opérations de peinture ... sur des sensors !!!
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